|
||||||||||||
Construire un préau. 1 Le projet :
Cette idée de construction simple, peut permettre à celui qui voudrait s'en inspirer, d'adapter pour construire le sien.
2 Imaginer les volumes :
L'objectif premier de cette construction était de créer un espace ombragé et esthétique. L'autre idée était d'atténuer une impression de 'vide' sur un coin de terrasse trop vaste. Toute la difficulté était de trouver les bonnes proportions, et de les adapter à l'existant. Maison et murs anciens, pas droit et non parallèle à la façade de l'habitation. 1) La première étape a donc été de réaliser une maquette filaire à l'échelle 1. Des cordeaux tendus entre les murs et une échelle, ont permis de délimiter visuellement les contours du bâtiment. Et par projection d'en visualiser la surface au sol.
Ce dessin serra une sorte de brouillon qui permettra de créer, plus tard, un plan plan dont vous aurez besoin pour demander les autorisations nécessaires à la construction. (mais ce n'est pas le sujet...) Il permettra aussi et surtout de créer une liste du matériel nécessaire à la construction, et ainsi d'en estimer le prix. J'ai choisi des matériaux courants et peux onéreux, car très utilisés pour la réalisation des charpentes d'habitations.
Il est bien sûre possible d'utiliser des essences plus nobles et plus résistantes aux intempéries que le sapin (suivant les moyens et l'exposition du préau)
3 Ancrages et fixations : Le 'filaire' a permis de définir et de tracer la position de la poutre de faîtage ainsi que celle de droite qui donne la pente du toit. Ces deux élément sont les principales fixations de l'ensembles et doivent être soignées pour résister au vents. La meilleur fixation à adopter, surtout sur les vieux murs, c'est le scellement. J'ai réalisé des pattes découpé dans un IPN de 100.
4 Les poteaux : L'étape suivante à été de découper et de présenter le madrier avant, pour vérifier visuellement le bon positionnement de la poutre de faîtage.
Un Calage correctif a du être réalisé pour aligner la poutre de faîtage. (Suite à une petite erreur positionnement au moment du scellement).
Après avoir
mis à longueur les deux poteaux, j'ai commencé par
Cet évidement est réalisé à l'aide d'une perceuse et d'un foret de 10mm en perçant une série de trous tangents (ou presque), tous à même profondeur. (un repère scotché sur le forêt, permet de s'arrêter à la bonne cote) On usine le plus possible en inclinant la perceuse, puis on termine la découpe à l'aide d'un ciseau à bois. La fixation du pied dans le fond se fait grâce à 4 tire-fonds de 8 x 50. J'ai prévu
pour la partie supérieur des poteaux de solidariser au maximum
les pièces pas emboîtement. La partie
madrier avant sera rendue solidaire des fermes, et des poteaux grâce à
un tire-fond sera noyé dans un lamage. Une fausse cheville viendra
boucher le trou. Le haut du poteau prendra cette forme. Après traçage, toutes les amorces de découpes réalisable à la scie seront ébauchées. Puis le reste sera fait au forêt en utilisant la même technique de défonçage que pour le pied. Une finition à la râpe, puis à la lime sera nécessaire.
Une fois les deux poteaux réalisés, on les présente, on règle et on passe à la suite.
Très simple, la ferme sera réalisée avec 2 sections de madrier. La partie haute sera fixée à la poutre de faîte et la partie basse sera scellée dans le mur. (à l'aide de pattes.) L'extrémité (droite) viendra prendre place sur les poteaux. Seul un emboîtement tenon-mortaise chevillé est a réaliser pour rendre solidaire les deux parties. On commence par mettre à longueur la partie basse, puis on la présente. On fait de même pour la 2eme ferme. Toute la difficulté est maintenant de découper la partie haute des fermes. Opération délicate car il faut a la fois tracer le bon angle et laisser de la matière pour réaliser le tenon (partie mâle qui s'emboîtera dans la partie basse de la ferme.
Ci-contre ce que l'on doit obtenir.
J'ai commencé par réaliser la coupe et l'emboîtement côte faîte comme ceci.
J'ai mis en place le haut, puis tracé et coupé le bas en gardant 40mm de matière en réserve pour réaliser le futur tenon. Sur cette photo, on observe la partie haute de la ferme, plus longue que la partie basse. Cette différence correspond à la réserve de matière.
L'étape suivante est de façonner le tenon...
...Puis la mortaise.
Et une fois ajusté, ça rentre gentiment au maillet...
Et ça tient ! Il ne reste plus qu'a percer 2 trous pour les chevilles... Le plus dur est fait !
6 Découpe de la poutre intermédiaire :
Pour ders raison d'esthétique j'ai choisi de l'emboîter dans les parties hautes des fermes, et de l'aligner bien évidemment sur les deux autres.
7 Découpe des chevrons :
8 Démontage et rabotage et remontage: A ce stade, rien n'est fixé. Il faut démonter et raboter tous les champs visibles. Le bois de charpente est relativement brut, et la finition en sera facilité à ce stade. Le remontage, chevillage, vissage, et clouage (chevrons) peut se faire définitivement à ce stade. Ca c'est les bons moment !
9 Pose de la frisette : Pour que l'esthétique soit parfaite vue du dessous, il est facile à ce stade de poser de la frisette à l'envers sur les chevrons. L'effet est garanti. De la frisette déclassée suffit amplement, à condition que les nœuds ne soient pas trop gros, car ils risques de tomber en séchant. 10 Pose des liteaux et du bandeau : Après avoir repéré la position des chevrons, on peut maintenant poser les liteaux. L'entraxe et le type est fonction des tuiles choisies. Commencer toujours par régler le liteau le plus proche de la gouttière pour permettre à 1 ère tuile de tomber bien au milieu de la gouttière. Clouer ensuite les autres en remontant.
Le Bandeau est mis à longueur, réglé en hauteur, et vissé ou cloué en bout de chevrons. Le bandeau supporte la 1 ère rangée de tuile. Son positionnement en hauteur dépend donc des tuiles utilisés. Présenter une ou deux tuiles pour réaliser ce réglage. Il faut dès lors traiter la frisette et les liteaux à l'insecticide genre Xilophène avant de passer à la couverture. 11 Couverture :
Pas de difficulté, on commence par le bas et on remonte. Le bord gauche sur la photo sert aussi de référence. Les tuiles doivent dépasser de quelques cm du dernier chevron pour être scellées dans la rive. J'ai intercalé un polyane entre les liteaux et les tuiles, pour éviter que de la neige fondue abîme la frisette. J'ai choisi de la tuile mécanique pour des raisons d'homogénéité avec les bâtiment aux alentours. Mais des petites tuiles auraient pu ré-hausser l'esthétique, et la structure pouvait admettre le surplus de poids sans broncher.
Les jambes de forces sur les poteaux et sur les fermes sont purement décorative. Un simple morceau de chevron bien ajusté, raboté, et vissé fait l'affaire. les vis sont noyés et des petits morceaux de tourillon viennent boucher les trous pour imiter un chevillage.
Par contre celle permet de reprendre les efforts dû au poids de la future rive en béton.
13 Les rive et ruellées : Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus les tuiles dépassent de quelques cm du dernier chevron. Celui-ci sera lardé de clous pour supporter le poids de la rive.
Après décoffrage, un enduit fin de mortier à été appliqué sur les faces visibles en guise de finition. Les ruellées ont été réalisées aux mortier de ciment + chaux (2/3, 1/3) pour permettre la reprise sur l'existant. (pierres + chaux)
14 Pose de la gouttière : Une gouttière en zinc à été montée avec des pattes de fixation standards pour bandeau. (fixation à plat)
15 Traitement et lasure : Après un ponçage fin, j'ai applique un traitement anti-insectes, puis 3 couches de lasure.
16 Voir le bout ... :-) Une petite animation sympa à charger...
Détail de la ferme après lasure. Le teinte : Chaîne Moyen
|
||||||||||||